Le vivre ensemble est toujours un combat.

La presse locale se fait l’écho d’une initiative « anonyme » pour obtenir des créneaux horaires réservés aux femmes, à la piscine – équipement public de la communauté d’agglomération - située au Val Fourré, avec du personnel féminin. Pour des questions de pudeur ?

Dans l’espèce humaine, hommes et femmes, avec leurs différences, se partagent la Terre à 50/50. Il est vrai que la représentativité élective, les responsabilités au sein de la Cité, l’égalité des droits et des salaires sont nettement défavorables pour les femmes.

Des luttes sont à mener, des lois sont à voter pour atteindre l’égalité.

Respecter les différences c’est vouloir construire du commun, partager, donner à voir des modes de vie et de culture différents … bref apprendre à se connaître et se reconnaître.

Or, UN porte-parole (sûrement par pudeur) prône l’instauration d’une nouvelle discrimination, division par l’exclusion des femmes d’un groupe – celui des nageurs.

Une fois de plus, des prétextes fallacieux sont utilisés pour décider quelle devrait être la place du sexe féminin souvent considéré comme mineur, dans la société. Le féminisme a beaucoup plus à gagner en revendiquant l’égalité d’accès à tous les services et lieux publics, pour les femmes et les hommes, dans leur pluralité.

C’est la garantie d’une société où le vivre ensemble se construit, non pas dans l’affrontement et la domination de l’un des deux sexes, mais par la richesse de sa diversité.

Mantes-la-Jolie le 9 janvier 2016